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J'ai testé pour vous... Dans l'Ombre de Mary – La Promesse de Walt Disney

10eme critique déjà... Comme le temps passe vite

Aujourd'hui c'est a un film particulier que je m'attaque, en effet je m'attaque a un film autobiographique, presque Making Of sans l'être, On y retrouve le père fondateur de la plus grosse industrie de dessins animé du monde, père créateur de la plus célébre souris aux grandes oreilles,  je veux bien sur parler de Walt Disney et du film Dans l'Ombre de Mary.

 

J'ai testé pour vous... Dans l'Ombre de Mary – La Promesse de Walt Disney

“Légèrement supercalifragilistic mais trop peu expialidocious”

Vous vous demandez surement ce que je suis en train de raconter... Moi même je ne sais pas, mais c'est ce que je retiens du film =D Ahhh Mary Poppins, tout le monde se souviens de Mary et de son parapluie magique, des pingouins dansant et de Bert... Quel plus beau cadeau pour les 50ans de ce film que de raconter comment ce film a pu être crée.

Autant le dire tout de suite : j’ai été totalement conquis et emporté par ce film ! Je ne connaissais pas l’histoire de cette romancière et peu peu de la vie de Walt Disney (honte a moi d'être un fan Disney sans connaître la vie de Walt) et pourtant comme beaucoup de monde j’avais adoré Mary Poppins étant jeune.

Ce film réussit le tour de force d’être agréable à suivre, très drôle mais aussi émouvant, tout en étant proche de ce qu’il s’est vraiment passé. Restez pendant le générique de fin et vous entendrez un vrai enregistrement de cette dame à fort caractère et très têtue qui pinaille sur la couleur des boites aux lettres dans le film !

Synopsis

Lorsque les filles de Walt Disney le supplient d’adapter au cinéma leur livre préféré, “Mary Poppins”, celui-ci leur fait une promesse… qu’il mettra vingt ans à tenir !

Dans sa quête pour obtenir les droits d’adaptation du roman, Walt Disney va se heurter à l’auteure, Pamela Lyndon Travers, femme têtue et inflexible qui n’a aucunement l’intention de laisser son héroïne bien aimée se faire malmener par la machine hollywoodienne. Mais quand les ventes du livre commencent à se raréfier et que l’argent vient à manquer, elle accepte à contrecoeur de se rendre à Los Angeles pour entendre ce que Disney a imaginé…

Au cours de deux semaines intenses en 1961, Walt Disney va se démener pour convaincre la romancière. Armé de ses story-boards bourrés d’imagination et des chansons pleines d’entrain composées par les talentueux frères Sherman, il jette toutes ses forces dans l’offensive, mais l’ombrageuse auteure ne cède pas. Impuissant, il voit peu à peu le projet lui échapper…

Ce n’est qu’en cherchant dans le passé de P.L. Travers, et plus particulièrement dans son enfance, qu’il va découvrir la vérité sur les fantômes qui la hantent. Ensemble, ils finiront par créer l’un des films les plus inoubliables de l’histoire du 7ème art…

Mais ne vous méprenez pas, Dans l’Ombre de Mary – La Promesse de Walt Disney n’est pas le making-of de Mary Poppins ! Aucune image de sa production n’y sera d’ailleurs faite mention, le film s’attelant à la pré-production houleuse du chef d’œuvre sorti en 1964, et plus encore… Et c’est tout le géni du scénario de Dans l’Ombre de Mary : découvrir comment Walt Disney fini après de longues négociations à porter Mary Poppins à l’écran ; mais surtout à percer le secret de P.L Travers et les raisons de son intransigeance. Ceci via de nombreux flashback sur l’enfance de l’écrivain dans l’Australie de 1906. Il s’agit finalement de deux histoires en unes, mais qui se croisent, se font écho, aboutissant à un film d’une parfaite maitrise. Ces flashbacks sont l’occasion d’approfondir le personnage de P.L Travers, connaître la relation avec son père et les événements qui l’ont conduit à écrire ses romans. Les interactions entre Walt Disney et Travers sont savoureuses, tant les deux personnages viennent d’un univers radicalement opposé : l’enfance et l’émerveillement de Walt face à l’austérité et la droiture de Pamela.

Un casting cinq étoiles permet à Dans l’Ombre de Mary de s’inscrire parmi les films les plus réussis que j'ai eu l'occasion de voir depuis le début de l'année.

Emma Thompson est magistrale dans le rôle de l’ombrageuse auteure. Un rôle difficile, à la hauteur de l’actrice doublement oscarisée tant les palettes d’humeur de P.L Travers sont variées et subtiles : tantôt stricte et inébranlable dans les locaux de Disney, tantôt touchante et vulnérable lorsqu’elle se retrouve seule dans sa chambre d’hôtel de Los Angeles.

Tom Hanks incarne pour sa part un Walt Disney plus vrai que nature. L’acteur n’a pas hésité à modifier son apparence, en se laissant pousser la moustache et en prenant quelques kilos supplémentaires… Il a également fait un travail sur sa voix qu’il a rendu plus grave pour se rapprocher de celle du maitre. Les deux acteurs s’accordant à merveille afin de nous livrer un duo à la hauteur de l’original.

Le reste du casting est aussi parfait. Pour incarner les célèbres compositeurs de Mary Poppins,

Richard et Robert Sherman, l’équipe du film a choisi Jason Schwartzman et B.J. Novak qui livrent une prestation remarquable, tintée d’humour et de poésie.

L’autre prestation à souligner est celle de Colin Farrell, dans le rôle de Travers Robert Goff, le père alcoolique de P.L. Travers (qui lui a inspiré le personnage de M. Banks). Un personnage tragique et complexe à la hauteur du talent de l’acteur irlandais.

La force de Dans l’Ombre de Mary est la retranscription fidèle de faits réels (le tout forcément un peu romancé…) dans des décors parfaitement recréés. Des moments jouissifs pour tout passionné de l’oncle Walt : redécouvrir les studios tels qu’ils étaient à l’époque, le bureau du maitre, et même le Disneyland de 1961 tourné sur le véritable site du parc Californien. La scène de l’avant-première a également été tournée dans le véritable Chinese Theatre situé sur Hollywood Boulevard ! Une prouesse que l’ont doit au chef décorateur de talent Michael Corenblith. Un gros coeuur pour le personnage de Mickey qui faisais vraiment peur a l'époque.

La Musique de Dans l’Ombre de Mary a été confiée au compositeur de renom Thomas Newman, qui s’est déjà illustré pour des productions Disney comme Le Monde de Nemo ou Wall-E. La partition du film est une réussite, s’accordant à merveille avec les humeurs changeantes de ses personnages vedettes. Et c’est avec un plaisir non dissimulé que l’on retrouve à plusieurs reprises les chansons originales de Mary Poppins tout au long du film et les coulisses de leur réalisation. Un des moments fort sera notamment la reprise par Jason Schwartzman (alias Richard Sherman) de «Feed the Birds » devant Walt Disney. Tout simplement magique.

Dans l’Ombre de Mary dure 2 heures et cela passe très vite. C’est un film qui n’est pas forcément destiné aux enfants, il plaira au plus grand nombre notamment grâce aux références et multiples clins d’oeil à Mary Poppins

Au final, Dans l’Ombre de Mary – La promesse de Walt Disney est un film très agréable, bien interprété, drôle et émouvant qui rend hommage au travail de Walt Disney et ses équipes pour créer un classique. Après avoir vu le film, on a envie de revoir Mary Poppins très vite !

Un bon 8/10 pour ce film digne d'une production Disney 

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